Constat.
Je ne sais pas par où commencer, l'humeur est quasi bonne.
Cependant j'angoisse, je dois trouver une entreprise pour mon alternance, gros dillemme.
Ce qui m'angoisse le plus ce soir, c'est ma position sur les relations sentimentales.
Je
m'étais jurée de ne plus tomber dans l'archétype même d'une relation où
je deviendrais dépendante de l'autre. En un mot tomber amoureuse.
C'était devenu inconcevable.
Et puis je l'ai rencontré, on s'est
tout de suite plû je crois. Il était d'une beauté rare aussi bien
physique qu'intellectuelle. Il prônait la passion.
Il m'a empoisonnée, et de passion il est devenu amour. Il ne l'a jamais sû et ne le saura jamais.
Je
lui ai bâti un sanctuaire, où plutôt il a rejoint le sanctuaire des
gens que j'ai aimé, vraiment, du fond de l'âme, de ceux que vous
n'oubliez jamais et qui vous arrachent un bout du coeur qui au final ne
cicatrisera jamais. [Autant dire qu'il est quasi désert, ce qui fait la
beauté de ce lieu cela dit.]
Et avec recul je ne veux pas cicatriser de notre passion car elle était sublime.
Mon
sanctuaire est désormais fermé, mais ce n'est pas si simple, si jeter
la clef après avoir fermé à double tour ces grandes portes inviolables
était possible, mais non.
Il y a toujours un promeneur qui la
retrouve et vous la rapporte. [On pourrait presque y voir un chien
ramener la balle à son maître, mais la comparaison trop 'vulgaire'
salit l'image propre de ce fait.]
Bref.
A y réfléchir, avoir de simples relations amoureuses non, ce serait hypocrite, plat, sans saveur.
Connaître une nouvelle passion, oui.
Je ris de moi, car cette chose n'est pas aisée, la passion est chose compliquée. Il faut y être prêt.
Je le suis, peut être, peut être pas.
Le temps me le dira.